Publié dans Politique

Elections sénatoriales - La CENI propose le 11 décembre 

Publié le mercredi, 27 août 2025

Enfin une date pour s’orienter. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officiellement proposé la date du 11 décembre 2025 pour la tenue des élections sénatoriales. Cette proposition intervient suite à la décision de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) qui a validé la tenue de ce scrutin, même sans la participation des chefs de région et de provinces. Il appartient désormais au Gouvernement de confirmer cette date.

Cette proposition tombe à point nommé, alors que le mandat des sénateurs actuels arrive à échéance en janvier 2026. Un report de la date du scrutin risquerait de créer un vide institutionnel au sein de la Chambre haute. La HCC a d'ailleurs rappelé l'importance d'organiser ces élections en temps voulu, stipulant que « dans un Etat de droit à régime semi-parlementaire avec un Parlement bicaméral composé de l’Assemblée nationale et du Sénat, l’organisation d’une élection prime et ce, afin d’éviter un vide institutionnel après l’expiration du mandat des sénateurs et pour garantir la stabilité des institutions de la République ».

Travaux en amont

Dans cette optique, la CENI travaille activement en amont. Un atelier d'évaluation à mi-parcours se tient actuellement à Mahajanga, du 29 août au 1er septembre. L'objectif est d'analyser les acquis des élections précédentes, qu'elles soient présidentielles, législatives ou communales. Dama Arsène Andrianarisedo, le président de la CENI, a ainsi souligné l'importance de cet atelier pour identifier les bonnes pratiques, mais aussi les erreurs et obstacles rencontrés lors des processus électoraux passés. Des consultations auprès des acteurs politiques, de la société civile et des corps électoraux ont déjà eu lieu afin de recueillir des propositions d'amélioration du système électoral. Cet atelier, réunissant 150 participants issus des six provinces, permettra de consolider ces recommandations avant la rédaction d'un texte de réforme électoral.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

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